Pour l'installation d'hydra, se reporter à la section dédiée : installation hydra
Les actions présentées ci-après permettent de créer un petit modèle couplant des domaines 1D, casiers et 2D, de faire tourner un scénario de calcul et d'exploiter les résultats. Ce tutoriel s'appuie sur un jeu de données disponibles sur le lien suivant : Tuto_hydra_riviere.zip :
Ce jeu de données comprend également le modèle construit pouvant être importé directement tuto_riviere.sql. Pour importer le modèle, voir le chapitre dédié Importer un modèle
Ouvrir le gestionnaire de projet via le menu Hydra\Manage project
Créer un nouveau projet en sélectionnant le bouton New
Project name
: nom du projetEPSG
: système de projection dans lequel sera créé le modèle (le bouton Select EPDG permet d’ouvrir la liste des systèmes de projection disponibles dans QGIS)Working directory
: répertoire dans lequel seront créés les résultats de calcul et où peuvent être stockés les fichiers externes (MNT, données hydrologiques, …). Par défaut dans le répertoire user.Valider, le projet est créé. Le gestionnaire de projet récapitule tous les projets présents dans la base. Il précise la version de la base de données associée au projet (Data version).
Sélectionner le projet qui vient d’être créé, puis cliquer sur Open
pour l’ouvrir :
Le fichier qgs comprend l’appel de l’ensemble des couches du projet et du modèle (cf. ci-après) issues de la base de données, mais également toutes les couches complémentaires qui pourront être appelées par l’utilisateur (fond de plans, ….).
Un ou plusieurs modèles peuvent être associés à un projet ; ces modèles pourront ensuite être assemblés lors du calcul (sous modèles géographiques interconnectés par exemple). Nous ne travaillerons ici que sur un seul modèle.
Créer un nouveau modèle via le menu Hydra\Models\Add model
Les tables associées au modèle sont chargées dans le gestionnaire de couche, dans un groupe portant le nom du modèle.
Avant de démarrer la construction du modèle, il nous faut importer les données topographiques qui vont être utilisées pour paramétrer les objets de modélisation.
https://wiki.hydra-software.net/fr/topographic_bathymetric_data_management
Importer un MNT via le menu Hydra\Terrain
Sélectionner via le bouton les fichiers fournis dans le répertoire data\MNT.
Hydra va importer ces données dans le répertoire Workspace\terrain
et créer un fichier vrt (raster virtuel).
Indiquer un nom générique pour le fichier vrt, et l’EPSG des données sources si différent de celui du projet.
Valider, le MNT est chargé dans le gestionnaire de couches.
Le MNT étant issu d’un levé LIDAR, il doit être complété par des levés bathymétriques des cours d’eau, fournis dans le répertoire data\Bathymetrie. Ces levés sont importés en deux étapes décrites ci-après:
La première étape permet d'importer le fichier shape dans la base de données.
Sélectionner Manage external tables
dans le menu hydra
Sélectionner le fichier data\Bathymetrie\Bathy.shp via le bouton . Cette opération permet d’importer le fichier shape dans un répertoire de travail de la base de données.
Renseigner le nom de la table créée dans le menu Importer une couche vecteur.
La table apparait dans la colonne Loaded tables.
La seconde étape permet d’importer les données dans la table de semis de points vectoriels qui sera utilisée par Hydra pour la construction des objets de modélisation (table Points xyz associée au Projet).
Import table to project
:
Import
, puis ÒK
pour fermer la fenêtre.Après validation (OK), les points sont chargés dans le gestionnaire de couche (rafraichir l’affichage avec ).
Une dernière étape permet d'affecter ces points dans un groupe dédié. Ceci est nécessaire pour pouvoir sélectionner certains types de points dans certaines applications (par exemple dissocier des points situation actuelle et situation projet pour géénrer des profils en travers ou des liaisons sur des digues).
Créer un groupe via le menu hydra\Terrain et le bouton dans l'onglet Terrain points. Le groupe créé peut être renommé en sélectionnant le texte dans la colonne Name
Sélectionner les points importés (se positionner sur la couche Terrain points et ctrl + A), puis sélectionner le bouton
Affecter à ces points le groupe précédemment créé et valider
Les objets de modélisation sont créés via les utilitaires disponibles dans le panneau de gauche Model dock ou par import de fichiers shape (sur le même principe que pour les points bathymétriques).
Nous allons ici le créer manuellement.
Sélectionner l’outil reach
puis le dessiner au centre du lit mineur (l'objet est de type polyligne)
|
Donner un nom au Reach, puis valider. Hydra crée deux river node
aux extrémités du Reach.
|
La géométrie du reach peut être modifiée après création avec le soutils d'édition topologique de QGIS (rendre la couche Reach modifiable, et enregistrer la couche après modification).
Sélectionner l’outil river node
Puis créer des points sur le Reach
Sélectionner l’outil pour chaque objet à créer
Valider
Les profils en travers seront générés par projection des cotes bathymétriques et du MNT sur des lignes support : des lignes de contrainte de type Flood plain transect.
Ces lignes peuvent être créées via l’outil ; ce sont des polylignes dessinées de la rive gauche vers la rive droite, les sommets encadrant le point d’intersection avec le reach définissant les limites du lit mineur.
Nous allons ici les importer à partir d’un fichier shape sur le même principe que ce qui a été fait pour les points bathymétriques.
Rafraichir l’affichage avec .
Vérifier que le reach coupe bien les lignes de contraintes extrémités amont et aval. Si ce n’est pas le cas, rendre la couche reach modifiable et déplacer le sommet de la polyligne avec l’outil de QGIS. Faire de même avec le river node pour le recaler sur l’extrémité du reach ; après enregistrement, la cross section se recalera automatiquement sur le river node.
Associer les flood plain transect aux points bathymétriques précédement importés :
hydra offre des fonctionnalités avancées permettant d'automatiser ces différentes étapes. L'objectif est ici de proposer une contruction pas à pas pour bien appréhender les différents concepts et étapes de contruction.
Sélectionner l’outil cross section
Puis créer des cross section comme indiqué ci-après, en commençant par l’amont.
Sélectionner l’outil pour chaque objet à créer
- Les sommets de la flood plain transect délimitent les entités de la section :
- les deux sommets encadrant le point d'intersection avec le reach marquent les limites du lit mineur; ces limites sont reportées sur le profil en travers :
- lignes (3) : rouge (berge rive gauche) ou verte (berge rive droite)
- la ligne bleue marque l'intersection avec le reach- les sommets extrémités délimitent l'emprise de la section
- la présence d'un seul sommet sur un côté du flood plain transect indique qu'il n'y a pas de lit majeur sur ce côté
- Il est possible d'ajuster la position des limites du lit mineur en sélectionnant les li et en la déplaçant en maintenant le clic gauche de la souris appuyé. La section hydra est regénérée automatiquement (fonction autofit activée). La même opération est possible pour les extrémités des sections avec les lignes (4)
L'encart (5) permet de visualiser la position des sommets de la flood plain transect, qui est ajustée en conséquence.
La molette de la souris permet de zoomer / dézoomer :- souris au centre : action sur les deux axes,
- souris sur l'axe des abscisse : action sur l'échelle horizontale,
- souris sur l'axe des ordonnées : action sur l'échelle verticale.
Faire ceci pour toutes les cross section :
Deux ouvrages sont présents sur le linéaire modélisé :
Seuil : poser un objet Weir
(singularity) sur le nœud situé à proximité le Constrain2
Pont : poser un objet Bridge
(singularity) sur le nœud déjà positionné
La construction de mailles 2D et des casiers s’appuie également sur des lignes de contraintes, qui définissent :
Importer les lignes de contrainte sur le même principe que les Flood plain transect précédemment.
Deux types de lignes de contraintes sont importées :
Les lignes de contraintes peuvent être créées manuellement avec l’outil .
Les extrémités des lignes de contraintes doivent impérativement être fusionnées :
- Lorsqu’elles sont créées avec l’outil Hydra, un accroche objet est automatiquement activé,
- Si la géométrie de ces lignes de contraintes devait être modifiée via les outils d’édition d’hydra, activer l’accroche objet.
Exemple en rive gauche amont du reach : les deux lignes de contraintes ne sont pas fusionnées; un symbole permet d'identifier les sommets non fusionnés ou très proches.
--> les accrocher avec les outils de QGIS :
- rendre la couche Constrain éditable
- activer l'accroche objet de QGIS
- fusionner les sommets (modifier de préférence la ligne noire, disjointe des deux autres)
Cliquer sur le bouton Update coverage
du model dock (si il n'est pas activé par défaut) : le programme identifie les polygones formés par les lignes de contrainte, délimitant les différents domaines. Ceux intersectant le reach sont définis de type Reach et affichés en bleu. Les autres sont pour le moment de type 2D, en gris.
L’activation d’Auto regeneration permet d’actualiser les coverage à chaque enregistrement de la couche de lignes de contraintes (il peut être nécessaire de rafraicir l'affichage après une action .
Les casiers sont des zones de stockage sans vitesses ; nous allons en créer sur les deux coverage au nord, isolés de l’écoulement principal par de hauts remblais.
Generate filling curve from terrain
(définit la loi de remplissage cote / volume du casier)Sélectionner l’outil et cliquer sur le coverage gris pour mailler.
Il est possible à tout moment d’ajuster le maillage en ajoutant des lignes de contraintes ou en modifiant le type et le paramètre element length de celles déjà créées. Les géométries des lignes de contrainte peuvent également être modifiées via les outils topologiques de QGIS (rendre la couche constrain modifiable).
De la même façon, un casier peut être supprimé puis maillé
les liaisons associées aux mailles 2D sont automatiquement générées lors du maillage :
- Liaisons inter-mailles 2D (mesh link)
- Liaisons 1D/2D (overflow). Leur orientation est définie par l’orientation des flood plain transect qui les encadrent
- Liaisons 2D/casiers (overflow)
Les liaisons entre les domaines autres que 2D ne sont pas générées automatiquement. Pour les générer :
Créer des liaisons pour représenter les buses sous le remblai rive gauche :
Gate
du model dockBuse 1 | Buse 2 |
---|---|
Z gate : 404.40* | Z gate : 401.80 |
Zceiling : 404.40 | Zceiling : 401.80 |
Z invert : 403.40 | Z invert : 400.80 |
Width : 1 | Width : 2 |
*au minimum la cote de la maille. Il est possible de forcer la cote de la maille pour l’abaisser.
Une condition à la limite aval de type injection d’hydrogramme est posée en amont.
hydrograph
du model dockExternal file
data sur YesUne condition à la limite aval de type courbe de tarage est posée en aval.
zq
du model dockPour une première découverte d'hydra, vous pouvez tout simplement importer le modèle exemple fourni tuto_riviere.sql. Pour ce faire:
Ouvrir le gestionnaire de projet via le menu Hydra\Manage project
Sélectionner Import from file
Renseigner les menus :
Project name
: nom du projetEPSG
: système de projection dans lequel sera créé le modèle (le bouton Select EPDG permet d’ouvrir la liste des systèmes de projection disponibles dans QGIS)Working directory
: répertoire dans lequel seront créés les résultats de calcul et où peuvent être stockés les fichiers externes (MNT, données hydrologiques, …). Par défaut dans le répertoire user.Valider, le projet est créé. Le gestionnaire de projet récapitule tous les projets présents dans la base. Il précise la version de la base de données associée au projet (Data version).
Open
pour l’ouvrirLe MNT n'est pas importé avec le projet. Reportez vous à la rubrique Importer les données topographiques pour le charger.
https://wiki.hydra-software.net/fr/scenarios
Si le modèle a été importé, utiliser le scénario pré-paramétré et définir le chemin vers le fichier d'hydrogramme (cf. Hydrology settings ci-après).
Le paramétrage des scénarios se fait via le menu Hydra\Scenarios\Settings
Créer un scénario avec le bouton :
Définir les paramètres de calcul dans l’onglet computation settings
Définir les paramètres relatifs à la définition des apports hydrologiques; ici un hydrogramme défini dans un fichier externe.
Le lancement des calculs se fait via la barre d’outils :
Fermer la fenêtre.
Nous présentons ici les principaux outils d’exploitation des résultats de calcul.
https://wiki.hydra-software.net/fr/results
L’outil permet de visualiser les variations temporelles des différentes variables associées aux objets de modélisation (nœuds, liaisons, …)
Le bouton permet d’accéder à la synthèse des grandeurs maximales associées à un objet de modélisation : cliquer sur l’outil, puis sélectionner l’élément choisi.
Actualiser la géométrie des objets via le menu Hydra\Settings puis panneau Synthetic settings
Activer le bouton : les résultats pour le scénario actif (i.e. sélectionné dans le menu déroulant également utilisé pour lancer les calculs) sont chargés dans le gestionnaire de couches.
Les résultats sont placés par défaut sous le MNT ; les remonter dans le gestionnaire de couches.