Le développement urbain rend de plus en plus complexe la gestion de l’eau et des risques associés. Les métropoles littorales peuvent ainsi être soumises à l’interaction de différents aléas : submersion marine, débordement de cours d’eau, saturation des réseaux d’assainissement pluvial en cas d’événement pluvieux intense entrainant des débordements de surface.
Hydra permet de représenter ces différents phénomènes en un même modèle afin de mettre à disposition de l’ingénieur des outils de compréhension du fonctionnement du système et de lui permettre de proposer et dimensionner des solutions techniques adaptées.
La modélisation numérique est la représentation d'un système physique par une schématisation permettant sa description, sur laquelle sont résolues les équations propres aux phénomènes étudiés. La modélisation revêt ainsi nécessairement un caractère simplificateur de la complexité du système : simplification des caractéristiques géométriques, et simplification des lois physiques associées.
Se pose alors la question des méthodes de schématisation de ces différents systèmes hydrauliques. Alors que les systèmes maritimes peuvent être modélisés par un maillage représentant la bathymétrie (dont la résolution est dépendante de l’échelle de travail), la modélisation des systèmes fluviaux et d’assainissement nécessite de prendre en compte le fonctionnement des singularités que constituent les ouvrages hydrauliques ; l’échelle
de travail et les enjeux associés à la modélisation mise en œuvre peuvent par ailleurs amener le modélisateur à simplifier ou affiner la schématisation du système.
Hydra propose ainsi différents schémas de modélisation, adaptés à l’échelle de travail et aux systèmes étudiés, tout en permettant leur couplage :
La connexion de ces différents domaines de modélisation (et plus généralement des différents objets de modélisation) est assurée par des liaisons, de natures différentes selon la topographie ou le type d’ouvrage le cas échéant.
Le schéma ci-dessous présente l’ensemble des domaines de schématisation disponibles ainsi que les liaisons hydrauliques permettant leur connexion.
Schéma de synthèse des domaines de schématisation disponibles et des liaisons hydrauliques permettant leur connexion
Une arborescence hydrologique se distingue des autres blocs par l’ordre dans lesquels les calculs sont réalisés : les hydrogrammes sont tout d’abord calculés de proche en proche le long de chaque arborescence hydrologique dans l’étape de génération des fichiers de calcul hydraulique. Ils sont ensuite stockés aux exutoires avals, puis injectés à chaque pas de temps de calcul dans le modèle hydraulique formé par tous les autres blocs fonctionnels.
Le réseau hydraulique d’assainissement et l’arborescence hydrologique partagent des objets communs de modélisation notamment les tronçons, mais ils diffèrent par les singularités qui sont spécifiques à chaque type de réseau. Les deux types de réseaux ne sont donc pas interchangeables, des adaptations sont nécessaires pour convertir une arborescence hydrologique en un réseau hydraulique et vice versa.
Dans le cas de schématisations 2D, la représentation des ouvrages et discontinuités par des lois d’écoulement précises permettent de conserver un maillage relativement lâche et d’optimiser les temps de calcul.
Hydra propose deux modes de résolution des équations de Barré de St Venant, l’un complet et l’autre simplifié, pouvant être affecté à tout ou partie des différents domaines constituant un modèle donné :
La souplesse d’assemblage de ces différents schémas de modélisation permet de définir différents niveaux de précision suivant les objectifs attendus pour un modèle donné.
Ces schémas de modélisation permettent de couvrir l’ensemble des problématiques associées à la gestion des eaux de surface :
Les briques décrivant chaque bloc fonctionnel et les interactions entre blocs sont classées formellement en trois grandes entités :
Certaines de ces entités peuvent être regroupées en collections. On distingue ainsi :
Toutes ces entités servent à définir un modèle hydraulique. Plusieurs modèles peuvent co-exister au sein d’un projet. Les connexions entre modèle sont assurées par des singularités particulières nommées « model connexion ».
Les principes d’agencement entre ces différentes entités seront gérés dans l’IHM par des règles de cohérence (ou règles d’intégrité), dont la plupart sont intégrées dans l’architecture du modèle conceptuel de données ci-après.
Un modèle hydraulique est décrit dans PostGre par un schéma composé de :
Les tables sont regroupées en trois grandes entités : les « nodes », les « singularities » et les « links ».
Chaque entité se compose d’une table abstraite décrivant les caractéristiques topologiques de l’objet de modélisation et de tables dérivées contenant chacune les attributs spécifiques à chaque objet.
Le diagramme suivant décrit l’ossature du MCD :
A chaque entité correspond une table abstraite et autant de tables dérivées que d’objets de modélisation appartenant à cette entité.
De nombreuses autres tables viennent compléter ce MCD. Les caractéristiques de chacune peuvent être consultées via le gestionnaire pgAdmin.
Les contraintes d’intégrité reliant les tables entre elles, ainsi que les fonctions « triggers »qui sont déclenchées lors d’opérations de création ou de mises à jour de données, contrôlent la validité des différentes opération de création et de mise à jour et assurent ainsi la cohérence topologique du modèle à chaque étape de son évolution.Les objets de modélisation
La figure suivante présente l’ensemble des objets disponibles pour construire un modèle, ces objets sont regroupés par famille « métier » :
Chaque objet de modélisation fait l’objet d’une fiche précisant :
Les chapitres suivants précisent les règles générales de construction d’un modèle en raisonnant par domaine.
Hydrologie
Catchment : bassin versant
Catchment contour : contour de bassin versant*
Hydrology manhole : regard hydrologique
Connector : connecteur
Hydrology routing : routage hydrologique
Split QQ : dérivation QQ
Split ZQ : dérivation ZQ
Reservoir : bassin de stockage
Parametric reservoir : bassin de stockage paramétrique
Hydrology boundary condition : condition limite hydrologique
Réseaux d'assainissement
Pipe : tronçon de collecteur
Manhole : regard
Rivières et écoulements à surface libre
Reach : bief
River node : noeud de rivière
Cross section : profil en travers
Mesh element : maille 2d
Storage : casier
Crossroad : carrefour
Street : rue
Stations de gestion
Station node : noeud de station de gestion
Station contour : contour de station de gestion
Ouvrages
Gate : vanne
Weir : déversoir frontal (seuil)
Borda : perte de charge de type Borda
Parametric headloss : perte de charge paramétrique
Bradley : ouvrage de franchissement
Bridge : ouvrage de franchissement
Regulated gate : vannage régulé
Hydraulic cut : coupure hydraulique
Point marker : marqueur de point
Liaisons
Gate link : vanne manuelle
Regulated gate link : vanne régulée
Weir link : seuil déversant
Pump link : maillage par pompage
Deriv pump link : dérivation par pompage
Borda link : perte de charge de type Borda
Connector link : connecteur
Strickler link : liaison frottement
Porous link : liaison poreuse
Overflow link : surverse
Network overflow link : surverse depuis un réseau
Interlink : surverse depuis un réseau, connexion entre deux modèles
Mesh 2d link : liaison 2d
Conditions aux limites
Constant inflow : débit constant
Hydrograph : hydrogramme
Froude : condition aval de type chute (Froude)
Strickler : condition aval de type strickler
Z(Q) : loi z(q)
Z(t) : loi z(t)
Weir : seuil
Tank : bassin
Model connection : connexion de modèles
Dans le cas des réseaux des grandes agglomérations ou dans les secteurs amont des vallées alluviales, il est souvent inutile de modéliser finement la propagation des hydrogrammes des réseaux amont à l'aide de lois de type Barré de Saint Venant. Des logiciels de calculs simplifiés, basés sur la méthode de l’onde diffusive, suffisent généralement.
D’où l’intérêt, pour favoriser la rapidité des calculs et faciliter l’exploitation de grands modèles, de limiter la modélisation hydraulique aux secteurs aval, caractérisés généralement par de faibles pentes, de nombreuses singularités et d’effets aval, et d’alimenter ces réseaux par des modèles hydrologiques simplifiés.
Le domaine hydrologique répond à ces besoins, il assure une double fonction de:
Un sous réseau hydrologique génère des hydrogrammes à partir de la pluie, les propage à l’aide de lois de routage simplifiées, et modélise des ouvrages particuliers tels que des dérivations ou des bassins. Les hydrogrammes calculés aux exutoires aval d’un réseau hydrologique sont automatiquement injectés dans le réseau hydraulique ou rejetés vers l’extérieur.
Lors d’une simulation les calculs hydrologiques peuvent être exécutés indépendamment de la simulation hydraulique : les résultats de cette modélisation peuvent être donc exploités sans devoir exécuter la simulation des sous modèles hydrauliques.
Sur un plan algorithmique les calculs des réseaux hydrologiques sont exécutés suivant une table d’opérations en procédant de l’amont vers l’aval dans chaque sous réseau. A chaque étape de calcul un hydrogramme attaché à un objet de modélisation est calculé. Il résulte de cette procédure que les calculs hydrologiques sont très rapides mais la validité des résultats est conditionnée par l’absence d’influence hydraulique aval.
La modélisation d’un sous réseau hydrologique met un œuvre un ensemble d’objets de modélisation hydrologique, distinct des objets de modélisation hydraulique, pour simuler :
Le domaine hydrologique se compose d’arborescences distinctes. Une arborescence se compose en amont de nœuds de bassin versants (catchment) , connectés chacun à un regard( hydrology node) par l’intermédiaire d’un élément de routage (hydrology routing).
Les objets de modélisation associés au domaine hydrologique sont les suivants :
Le catchment contour est une entité polygonale servant à délimiter le contour du bassin versant. Cet objet, rattaché au Catchment node qu'il contient, n’a pas d’attribut particulier et sert au calcul des lames d’eaux moyennes précipitées sur chaque bassin versant en cas de pluie spatialement hétérogène.
Le Catchment node permet la transformation pluie - débit. Il correspond à un noeud auquel sont attachées les caractéristiques géométriques, les lois de production de pluie nette et de ruissellement et les paramètres associés au bassin versant considéré. Certaines de ces caractéristiques peuvent être calculées automatiquement (surface, longueur, pente, coefficient d'imperméabilisation et paramètres associés aux fonction de production de pluie nette).
Le routage simplifié des apports hydrologiques se fait via un réseau maillé pouvant contenir les éléments suivants :
Les exutoires aval d’un sous réseau hydrologique sont obligatoirement matérialisés par un des objets suivants :
Le schéma ci-après présente des exemples licites d’agencement d’arborescences hydrologiques
L’arborescence hydrologique constitue un domaine à part : les calculs sont en effets réalisés dans une étape préliminaire selon une logique amont-aval : les hydrogrammes sont calculés de proche en proche en descendant le long de l’arborescence.
Les hydrogrammes obtenus aux exutoires aval qui sont connectés au réseau hydraulique sont stockés temporairement.
Ils sont ensuite utilisés comme input hydrologiques dans la phase suivante de calcul hydraulique qui met en œuvre tous les autres domaines.
Les résultats de calcul sont disponibles via les outils d'exploitations communs à l'ensemble des nœuds de calcul (hydrogrammes notamment).
Les résultats de synthèse sont également stockés dans un fichier au format .csv situé dans le répertoire hydrol du working directory. Ce dernier fournit des bilans à chaque point de calcul.
Un outil appelé via le gestionnaire de scénarios permet le dimensionnement automatique des réseaux pour un scénario hydrologique donné.
Le sous domaine « arborescence hydrologique » permet de propager des hydrogrammes le long d’un réseau secondaire vis des lois hydrauliques simplifiées basées sur la méthode de l’onde cinématique. Un tel réseau est structuré par des nœuds hydrologiques et des tronçons de collecteurs identiques à ceux générés pour décrire un sous réseau hydraulique.
Dans certaines applications il s’avère utile de convertir un réseau secondaire (ou arborescence hydrologique) en sous partie du réseau hydraulique, pour prendre en compte par exemple des effets de remous.
util développé pour faire cette conversion est décrit ci-après.
Considérons le modèle suivant :
Le sous réseau encadré vert est une arborescence hydrologique composée d’une dérivation, d’un exutoire aval et d’un raccordement au réseau hydraulique. On souhaite convertir cette arborescence en sous réseau hydraulique. Cette conversion nécessite de :
L’outil conversion permet d’automatiser toutes ces opérations en un seul clic.
L’opération de conversion nécessite deux étapes :
Etape 1 : sélection des nœuds de l’arborescence que l’on souhaite convertir
Il suffit pour cela de sélectionner les nœuds hydrologiques avec l’outil sélection de Qgis (les nœuds sélectionnés sont de couleur jaune ci-dessous) :
Etape 2 : calcul de conversion
Cliquer sur le bouton : pour lancer la conversion. Après traitement le réseau est transformé comme suit :
note
Cette opération de conversion n’est effectuée que si tous les tests de cohérence sont trouvés positifs. En particulier on ne peut pas convertir une arborescence hydrologique connectée à l‘aval avec un nœud hydrologique.
Le système d’assainissement urbain ne présente pas de difficulté de représentation topologique car il est parfaitement structuré par le réseau de collecteurs qui le composent. La difficulté principale vient de l’existence de nombreuses singularités interagissant au sein d’une même entité fonctionnelle de gestion : usine de pompage, ouvrage de stockage, station de maillage des flux…
Pour tenir compte de cette réalité, la schématisation d’un réseau d’assainissement distingue trois groupes d’entités, illustrés dans la figure ci-dessous :
Les objets de modélisation associés au domaine assainissement sont les suivants :
Le domaine d’assainissement est structuré par des tronçons de collecteurs ( Pipe) connectés à chaque extrémité à un regard ( Manhole) :
Un enchaînement de collecteurs sans défluence ou confluence intermédiaire constitue une branche de collecteurs. Ces branches sont découpées automatiquement et de façon dynamique au fur et à mesure de l’enrichissement du modèle. Les branches ainsi générées et leur délimitation peuvent être consultées dans la couche branch du gestionnaire de couches.
Il est possible d'identifier une branche avec un marqueur Marker, permettant de lui donner un identifiant spécifique et de redéfinir le pas de discrétisation des calculs (par défaut ce pas est égal à 50m).
Dans l’exemple ci-dessous l’agencement du réseau génère 5 branches délimitées comme suit :
Les regards peuvent porter des ouvrages et être connectés entre eux par des liaisons.
Un regard est défini par sa section et la cote du terrain naturel. Il est créé avec le bouton Manhole; une cote lui est affectée automatiquement à partir du MNT chargé le cas échéant.
Deux types de regards peuvent être définis, conditionnant les modalités de débordement associées (cf. network overflow link):
Manhole cover
), caractérisé par :
Cover diameter (m)
: Diamètre de couverture,Cover critical pressure (m)
: Pression critique à partir de laquelle la bouche sera soulevée.Drainage inlet
), caractérisé par :
Inlet width (m)
: largeur de la grille d'avaloir,Height width (m)
: hauteur de la grille d'avaloir.Un tronçon de collecteur est défini par les cotes radier amont et aval et sa géométrie. Il est créé via le bouton Pipe puis sélection des regards amont et aval.
La géométrie d’un collecteur peut être de 4 types différents :
Circular
),Ovoïd
),Pipe
),Channel
).note
Très souvent les modèles de réseaux d’assainissement intègrent des tronçons de collecteurs très courts qui représentent en fait des galeries de liaison. Afin d’alléger les modèles et limiter le nombre de branches, hydra offre la possibilité de convertir un tronçon en simple liaison de type link (raccordée à un nœud de type manhole à chaque extrémité) via l'option Exclude_from_branches de l'éditeur de collecteurs (Pipe).
note
Des outils permettent d'insérer et de supprimer des regards sur un collecteur :
- : insertion d'un regard sur un collecteur existant. Le collecteur est coupé au droit du regard inséré; la géométrie est reprise du collecteur initial et les cotes radier interpolées linéairement.
- : suppression d'un regard sur un collecteur existant. Les deux collecteurs associés au regard supprimé sont fusionnés; la géométrie du collecteur amont est automatiquement affectée au nouveau collecteur.
Les débordements sont générés lorsque le niveau d’eau dans un regard atteint la chaussée (cote TN). Le débit de débordement est calculé selon une loi d’orifice définie par une section d’orifice paramétrable. Le volume débordé est considéré comme perdu par le modèle, sauf si le regard est connecté à un réseau de surface par une liaison de type Network overflow. Ce point est détaillé au § Liaisons.
Les liaisons entre les regards et les mailles de surface sont générées via le bouton
Les objets de modélisation et outils de construction associés au domaine rivières et écoulements à surface libre sont les suivants :
Hydra propose différents schémas de modélisation des écoulements de rivière, et de façon plus générale à surface libre (lit majeur, secteurs urbains soumis aux débordements de réseaux, ...), adaptés à l’échelle de travail et aux systèmes étudiés, tout en permettant leur couplage :
Ces différents schémas et les objets de modélisation associés sont présentés dans les chapitres suivants. Ils peuvent être connectés entre eux par des liaisons.
Dans le cas de modèles surfaciques comportant plusieurs milliers de mailles et de liaisons il est illusoire de tenter de construire et de renseigner manuellement chaque objet de modélisation.
Hydra dispose pour cela d’un outil de génération automatique très performant permettant, à partir du tracé par l’utilisateur de simples polylignes, des lignes de contrainte Constrain
, de générer automatiquement les maillages 2D ainsi que les liaisons connectant ces différents domaines.
Ces outils sont présentés dans le chapitre suivant.
La construction des modèles, notamment pour les écoulements de surface, s’appuie sur des méthodes et moyens de conceptualisation permettant de passer d’un schéma de modélisation très général défini par l’utilisateur à la génération automatisée des objets de modélisation associés à cette représentation.
Cette méthodologie permet au modélisateur de se focaliser sur la conceptualisation du schéma de modélisation, découlant directement de sa compréhension du fonctionnement physique du système, et d’automatiser la génération des objets de modélisation associés.
Les écoulements de surface sont avant tout contraints par des marqueurs physiques du terrain naturel, que le modélisateur se doit d’identifier afin de définir les schémas de modélisation les plus adaptés au contexte géographique et aux attendus associés à la modélisation mise en œuvre :
La construction des modèles passe ainsi par une première étape préalable de délimitation de l’ensemble de ces espaces ou marqueurs, via des lignes de contraintes .
Les lignes de contraintes sont matérialisées par des polylignes créées par l'utilisateur, via le bouton ; leurs fonctions sont multiples :
reach
: domaine 1D (§ Domaine filaire),mesh
: domaine 2d et génération du maillage 2d (§ Domaine 2D),storage
: domaine casiers (§ Casiers),street
: domaine rues (§ Rues),Pour chacune de ces lignes de contraintes, l’utilisateur définit :
note
Une étoile jaune (
Unclosed constrain
) matérialise les sommets des lignes de contraintes proches mais non fusionnées afin d'alerter l'utilisateur sur :
- la présence de sommets de deux lignes de contraintes très proches mais non fusionnées, ne permettant pas la création d'un coverage,
- la proximité de deux sommets d'une même ligne de contrainte susceptibles d'entraîner la création de mailles de très petite dimension.
L'outil permet de couper une ligne de contrainte.
Les objets de modélisation associés au domaine 1D sont les suivants :
Le bief ( Reach) constitue l’ossature de ce domaine : c’est une polyligne représentant l’axe du cours d’eau. Cet objet doit être tracé avant tous les autres. Deux nœuds extrémités ( River node) sont automatiquement générés lors de la création du bief.
Après sélection du bouton Reach, l'utilisateur dessine la polyligne matérialisant le bief de l'amont vers l'aval.
Les données attributaires d’un bief sont :
On peut ensuite poser des nœuds ( River node) intermédiaires le long du bief; ces nœuds servent de support aux profils de sections, aux singularités et aux liaisons latérales.
note
les outils et permettent respectivement d'assembler deux reach ou d'en séparer un en deux.
La géométrie d’un bief est définie par les objets Cross section posés sur les nœuds.
Les extrémités des biefs :
warning
Du fait de la définition de la géométrie, une cross section doit être définie aux 2 nœuds extrémités d’un reach. Par ailleurs les extrémités de deux biefs différents ne peuvent pas être fusionnés , ils doivent être connectés par un link; Il y a donc là une importante différence avec les règles d’agencement des tronçons d’assainissement.
La géométrie d’une branche filaire est renseignée au niveau des objets Cross section, posés sur des nœuds de rivière River node. Pour chacun de ces objets on peut définir une section amont et une section aval, afin de prendre en compte les discontinuités de géométries.
Après création de l'objet Cross section, l'éditeur de création et de paramétrage des géométries de section s'ouvre :
Cette interface permet de :
- définir les paramètres associés à l'objet cross section :
- choix d'un type de géométrie de section et position de cette dernière (mont ou aval du noeud)
- strickler,
- cote de radier.- créer des géométries de section qui sont appelés par l'objet cros section. Les géométries de section peuvent également être créées depuis la bibliotèque de sections :
Geometries library
de la barre d'outils hydra
Cinq types différents de sections géométriques sont disponibles :
Circular : collecteur circulaire, caractérisé par son diamètre
Ovoïd : collecteur ovoïde, caratérisé par ses diamètres bas et haut et par sa hauteur
sections paramétriques, définies par une courbe tabulée hauteur / largeur :
Pour les sections paramétriques, l'onglet geométry permet de sélectionner une géométrie existante ou d'en créer une nouvelle qui sera enregistrée dans la bibliothèque de sections.
Un bief peut ainsi être défini géométriquement comme suit :
warning
- Une geometry downstream doit être nécessairement définie sur le nœud amont du bief
- Une geometry upstream doit être nécessairement définie sur le nœud aval du bief
- Si un seul profil est défini sur un point courant, il peut être posé indifféremment en amont (upstream) ou en aval (downstream).
Le positionnement des sections (amont ou aval) et le choix du type de section se fait via les sélectionneurs en haut à droite de l'éditeur de cross sections.
Les flèches < > permettent de naviguer le long des cross section d'une branche. Cet outil permet de créer et d'ajuster les sections d'une même branche sans sortir de l'éditeur (évitant ainsi l'édition systématique de chacun des objets).
La position de la section sur le reach ainsi que le profil en long du fond du lit sont présentés en bas de léditeur. L'encart en bas à droit présente une vue en plan locale au droit de la cross section.
La délimitation du domaine surfacique 1D (coverage de type reach
) est nécessaire pour la génération automatique de liaisons vers d'autres domaines et les traitements cartographiques des résultats de calcul. Elle se fait via les lignes de contrainte Constrain.
Ce domaine correspond à l'emprise du territoire couverte par une modélisation de type 1D à surface libre, par le biais de sections de type vallée. Il est délimité par :
Un coverage est créé lorsque plusieurs lignes de contraintes juxtaposées délimitent un polygone. Ce coverage est de type Reach (1D) si il intersecte une portion de bief de type vallée (i.e. les sections amont et aval de cette portion de bief sont de type Valley).
Note
les couches Valley et Channel peuvent être visualisées dans le gestionnaire de couche (groupe
River and free surface flow
du modèle actif). Elles matérialisent les tronçons de reach de type Valley ou Channel.
Des flood plain transect intermédiaires peuvent être ajoutés :
Warning
- Les lignes de contraintes doivent être fusionnées les unes aux autres sur leurs extrémités (notamment les flood plain transect et les lignes de contraintes latérales).
- Les flood plain transect doivent être orientées de la rive gauche vers la rive droite.
- Un coverage 1D ne doit intersecter qu'un seul reach.
- Une attention particulière doit être apportée à la définition des Flood plain transect aux extrémités des biefs et des tronçons de type vallée. Sur l'exemple ci-dessous, à la transition entre un tronçon de type vallée et un tronçon de type collecteur circulaire, les contraintes devant délimiter le domaine 1D doivent être positionnées à l'extérieur des biefs de type vallée : en aval de la dernière section vallée et en amont de la dernière section couverte.
Le casier est une zone d’expansion du lit majeur caractérisée par des vitesses d’écoulement généralement faibles et dont le contour s’appuie sur la topographie naturelle ou sur des obstacles artificiels à l’écoulement des eaux. Le casier est délimité par un contour polygonal de forme quelconque et caractérisé par une courbe de remplissage cote / surface.
Le contour du casier est défini par une ou plusieurs lignes de contrainte Constrain. Un coverage est créé, de type 2D par défaut. L'insertion d'un marqueur de casier affecte un type casier au coverage.
La loi de remplissage cote / surface du casier est calculée à partir du MNT à l'aide du bouton .
L’ossature d'un sous domaine 2D est la maille à 3 ou 4 nœuds (mesh element), caractérisé par :
La génération du maillage s'appuie sur les lignes de contrainte Constrain. La juxtaposition de lignes de contrainte définit le contour d'un coverage qui est de type 2D s'il n'intersecte pas de bief 1D de type vallée, de rue (street) ou de marqueurs casiers ou null.
Les paramètres associés à la ligne de contrainte sont :
element length
), qui correspond à la largeur de la maille attendue le long de la ligne de contrainte,warning
Le maillage s'appuie également sur les sommets des lignes de contrainte; leur espacement doit donc être cohérent avec la taille de mailles souhaitée et la longueur d'élément affectée à la ligne de contrainte pour ne pas créer de trop fortes distorsions dans le maillage.
Le maillage est généré via le bouton , puis un clic dans le coverage considéré. Lors de cette étape, sont également créées :
note
Des lignes de contraintes peuvent être ajoutées à l'intérieur d'un coverage; le maillage s'appuiera alors sur ces lignes suivant le même principe que pour les frontières extérieures du coverage. Les liaisons entre les éléments situés de part et d'autre de ces lignes de contrainte seront également générées lors du maillage.
Le maillage peut être ajusté, par modification des lignes de contrainte ou de leurs caractéristiques. Le maillage existant doit être préalablement supprimé via le bouton puis sélection du coverage à démailler. Toutes les liaisons générées automatiquement avec mailles supprimées sont également supprimées.
Les outils suivants permettent de générer le maillage en lot :
Un nom de domaine 2D (2d domain) peut être affecté aux mailles via le bouton , permettant de préciser les modalités d’algorithmes de calculs dans ce domaine.
Les objets de modélisation associés au domaine rue sont les suivants :
Les objets street sont utilisés pour automatiser la construction des éléments associés au domaine street, et ne sont pas exploités pour le calcul.
Ce domaine se présente comme un réseau maillé de tronçons de rues connectés à un carrefour à chaque extrémité, permettant de modéliser des débordements le long de rues. Des objets Tronçons de rues, reliant chacun des Crossroad le long des objets Street sont automatiquement générés entre 2 carrefours par l’application pour le calcul, reprenant les caractéristiques de l'objet Street.
note
Une modification de géométrie sur une rue doit donc conduire à la séparer en deux objets street distincts.
L'objet rue permet d'automatiser la création des carrefours et des tronçons de rue le long d'une voirie de largeur homogène. Après sélection du bouton , l'utilisateur positionne la polyligne matérialisant la rue puis lui affecte une largeur et un coefficient de strickler.
Après validation, l'application crée :
Lorsque plusieurs street s'intersectant sont créées, l'application effectue un découpage des lignes de contraintes créées autour de chaque street. Une reprise manuelle des lignes de contrainte ainsi générées peut être ponctuellement nécessaire pour ajuster les limites de coverages.
Les carrefours peuvent être créés manuellement via le bouton Crossroad en les posant le long d’un objet street.
Cette application permet d'affiner la connaissance des mécanismes de ruissellement, en calculant la pluie nette précipitée dans chaque maille d’un domaine 2D et en propageant la lame d’eau nette à travers les mailles du domaine 2D selon des lois hydrauliques adaptées. Ce calcul est réalisé dans la phase d’exécution hydraulique et non hydrologique : à chaque pas de temps de simulation le programme :
Ce mode de représentation est particulièrement adapté aux secteurs urbains, et permet d'affiner le couplage réseau / surface en supprimant les points d'apports de débits concentrés à l'exutoire de sous bassins versants susceptible de sur-estimer ponctuellement les zones inondables.
Le calcul du ruissellement ne s'appuie que sur des mailles 2d (cf. Maillage). Cependant il peut être nécessaire de coupler ce maillage 2d avec des éléments 1d:
Réseau d'assainissement pour modéliser finement les interactions réseau / surface. Les liaisons Regards - Mailles 2d sont générées via l'outil Network overflow link.
Fossés sur des secteurs plus ruraux; ces derniers peuvent être immergés dans le maillage (reach avec sections de type Channel), ou définir une limite au maillage (reach de type Valley).
note
Lorsque les fossés ont une forme géométrique simple (rectangulaire dans la version actuelle) il est possible de les schématiser par des éléments « street »; cette schématisation présente en effet deux avantages :
- elle permet de simplement régler le maillage autour des fossés, et donc de calculer plus finement les champs de vitesses au voisinage des fossés (la mise en œuvre plus simple qu'avec le reach et les sections valley),
- elle permet de visualiser les vitesses d’écoulement le long de l’axe des fossés.
Un nom de domaine doit ensuite être affecté à chaque coverage 2d via le bouton .
L'affectation de la loi de production de pluie nette et des paramètres associés se fait via la table land_occupation : Calcul automatique des paramètres physiques des bassins versant et de la fonction de production de pluie nette :
Trois lois peuvent être implémentées :
1. Coefficient de ruissellement constant
2. SCS : il faut renseigner le paramètre J (RFU)
3. Holtan : il faut renseigner les paramètres f0, fc et L
L'appel du module ruissellement se fait via le formulaire suivant du menu scénarios / Settings / computation options.
Il permet d’identifier les domaines 2D pour lesquels le calcul de ruissellement sera appliqué dans l’étape hydraulique d’exécution.
note
Un même modèle peut contenir à la fois des bassins versants et des domaines 2D intégrant du ruissellement :
- Les hydrogrammes d’apports à l’exutoire des chaque BV sont calculés dans la phase de calcul hydrologique,
- Les apports de ruissellement dans un domaine 2D déclaré dans le formulaire ci-dessus sont calculés dans la phase de calcul hydraulique.
Les données pluviométriques sont appelées dans l'onglet Hydrology du gestionnaire de scénario. Le module de calcul de ruissellement reconnaît tous les types de pluies à l’exception des pluies radars.
La station de gestion est utilisée pour modéliser des usines ou des ouvrages électro mécaniques; elle est matérialisée par un contour polygonal entourant des chambres Station node connectées entre elles par des liaisons latérales (links).
Un contour polygonal de station ne peut communiquer avec le réseau externe que par l’intermédiaire de liaisons latérales : aucun collecteur ne peut traverser un contour de station.
Les ouvrages (ou singularités) sont posés sur des nœuds : River node et Manhole, via les boutons associés. Ce sont en pratique des ouvrages ou des singularités géométriques qui créent une perte de charge le long d’une branche ou d’un bief.
warning
- On ne peut poser qu’une seule singularité sur un nœud,
- Il est interdit de poser une singularité sur un nœud extrémité de branche.
Les ouvrages disponibles sont les suivants :
note
- Pour la plupart de ces objets, les lois perte de charge dE(Q) sont exprimées par rapport à la charge totale () et non par rapport à la cote : les termes cinétiques sont bien intégrés dans les formulations.
- Pour les calculs, ces singularités sont transformées en interne en liaisons binodales alignées le long du bief ou de la branche :
Les liaisons permettent de connecter les différents objets de modélisation entre eux, soit n’importe quel nœud de n’importe quel domaine à l’exception des nœuds hydrologiques :
Des restrictions sont appliquées sur les règles de connexions de certaines liaisons, détaillées ci-après.
note
Les liaisons peuvent être créées avant la création des nœuds qui les porteront; elles devront cependant toutes être raccordées à un nœud lors de la génération du calcul.
Cette relaxation de la contrainte de connectivité des liaisons lors de la phase de construction du modèle permet :
- de positionner des liaisons et de renseigner leurs caractéristiques avant que le schéma de modélisation soit totalement défini (lors du recensement des ouvrages sur le terrain ou de la préparation des levés topographiques par exemple),
- de conserver leurs caractéristiques si le nœud qui les porte devait être supprimé (actualisation du maillage 2D, modification de l'agencement de carrefours, ...).
Les liaisons disponibles sont les suivantes
L'activation de la liaisons est conditionnée par le type de regard (tampon ou avaloir; cf. [manhole_type]).
Les liaisons sont créées par sélection de l'outil associé à la liaison considérée, puis sélection des objets amont et aval.
Des sommets complémentaires peuvent être ajoutés sur la polyligne matérialisant la liaison, via les outils d'édition topologique de QGIS après avoir rendu la couche correspondante modifiable dans le gestionnaire de couches.
La génération des liaisons en lot passe par la définition de coverage, polygones délimitant les frontières des différents domaines (et sous domaines) de modélisation entre eux.
Les coverage sont définis par juxtaposition de lignes de contrainte contiguës et fusionnées à leurs extrémités (cf. [conceptualisation]). Deux domaines frontaliers s'appuient sur une ou plusieur ligne(s) de contrainte commune(s).
Les méthodes de construction des covrages sont décrites dans les chapitre spécifiques à chacun d'entre eux : domaine 1D, casiers, domaine 2D, rues
Lors de la génération de liaisons en lot, l'application calcule automatiquement leurs paramètres géométriques :
Les données topographiques utilisées pour le calcul des cotes caractéristiques sont :
Par défaut celles fournies par le MNT préalablement chargé,
Des semis de points topographiques vectoriels si ces derniers ont préalablement été associés à la ligne de contrainte support. Cette possibilité est utile dans le cas :
L'utilisation de semis de points vectoriels nécessite 2 étapes préalables :
Etape 1: importer le semis de points topographiques dans la table terrain points du schéma Project et leur affecter un nom de groupe (cf.Données topographiques).
Etape 2: associer le groupe de points défini ci-dessus à la ligne de contrainte support des liaisons:
Lors de la génération des liaisons (associées au maillage ou à l'aide de l'outil , opérations décrites ci-après) les points topographiques seront utilisées en priorité sur le MNT.
note
Il est possible de mettre à jour les cotes des liaisons générées le long d'une ligne de contrainte en cliquant sur le bouton Update links du menu 3D terrain points.
Les liaisons internes à un coverage 2d sont générées avec le maillage .
Les lignes de contrainte peuvent être communes à deux domaines de même type ou de type distinct. Lors du maillage d'un coverage, les liaisons vers les éléments des domaines frontaliers sont également créées automatiquement.
L'outil permet de générer des liaisons entre les coverage autres que mesh (2d).
Après sélection de l'outil , sélectionner le coverage amont puis le coverage aval; les liaisons sont créées par l'application (si un des coverage est de type reach, le sélectionner en premier).
Dans les applications urbaines les modèles sont très souvent constitués par des réseaux souterrains filaires interconnectés à un modèle de surface occupé par des mailles 2D et des rues.
Hydra permet de connecter un réseau à un modèle de surface appartenant à un même modèle ou à deux modèles distincts (un de réseau et un de surface), pour plus de lisibilité et de flexibilité d’exploitation.
Liaisons entre des objets d'un même modèle
L'outil Network overflow link permet de générer les liaisons Network overflow, entre les regards des réseaux d'assainissement et les domaines de surface mesh (2d) et street.
L'activation de l'outil régénère l'ensemble des liaisons du modèle :
Liaisons inter-modèles : liaisons entre les objets d'un modèle réseau et d'un modèle de surface distincts
Considérons un projet deux modèles différents comme illustré ci-après :
Pour créer des liaisons inter-modèles cliquer sur le bouton « inter links » puis cliquer à l’intérieur du coverage, après avoir sélectionné le modèle « surface » comme le modèle actif :
Cette opération crée des liaisons inter-modèle Interlink. Ces liaisons sont stockées dans la table interlinks du schéma Projet. Les règles de génération sont les mêmes que dans le cas d’un seul réseau. Elles sont applicables à des coverage 2D, des coverage streets et des coverage storage.
La liaison interlinks ne possède aucun attribut physique. Elle est traitée en interne comme une liaison de type connector. La table interlink contient les enregistrements suivants :
note
Cette procédure s’avère très utile dans le cas de gros modèles comprenant plusieurs réseaux >différents :
- elle permet de construire le modèle simultanément avec des équipes différentes, chaque équipe prenant en charge un sous modèle réseau ou un sous modèle de surface. L’assemblage des sous modèles n’est effectué qu’après calage et validation de chaque sous modèle,
- lors de l’étape de calage les sous modèles peuvent être testés séparément, ce qui simplifie considérablement ce travail de calage.
Cette fonctionnalité permet d'immerger un bief 1d dans le maillage 2D sans que celui-ci s'appuie sur les berges du cours d'eau. Elle est notamment utilisée pour modéliser des fossés de faible largeur au regard de la taille des mailles 2d afin de représenter précisément le ressuyage du lit majeur.
Ces liaisons sont générées lors du maillage. Une liaison est générée depuis le reach portant des sections de type channel vers chacune des mailles 2d qu'il intersecte.
note
la couche Channel peut être visualisée dans le gestionnaire de couche (groupe River and free surface flow du modèle actif). Elle matérialise les tronçons de reach de type channel.
Ces liaisons, de type connector, sont générées via l'outil . Cliquer d'abord sur la ligne de contrainte de frontière (type Boundary) ou sur une rue (type Street), puis sélectionner un nœud de station de gestion ( station node).
note
Attention à la distance d'accrochage en particulier sur les ecrans haute résolution. Elle peut être configurée dans le menu hydra/settings.
L'image ci-dessous présente les éléments générés à partir des différents outils disponibles pour l'exemple présenté en début de chapitre.
Le tableau ci-dessous synthétise les liaisons inter-domaines pouvant être générées ainsi que l'outil associé.
Mesh | 1d | Street | Storage | Network | Channel | Station | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesh | |||||||
1d | - | - | - | ||||
Street | - | - | |||||
Storage | - | - | - | ||||
Network | - | - | - | - | - | ||
Channel | - | - | - | - | - | - | |
Station | - | - | - | - | - | - |
Les conditions aux limites (Boundary conditions) sont des liaisons uninodales, d’une utilisation très générale comme pour les links. Ce sont des liaisons connectées à n’importe quel noeud à leur extrémité amont et à un nœud fictif externe à leur extrémité aval :
Chacune de ces liisons est attachée à un noeud, et est donc posée sur celui-ci comme pour le cas d’une singularité .
Si une liaison uninodale est posée sur le nœud aval d’un branche d'assainissement (branch) ou d’un bief de rivière (reach), elle est assimilée à une condition limite aval. Mais cette notion de liaison uninodale recouvre une signification et un emploi beaucoup plus général puisqu’elle s’étend à l’ensemble des noeuds (containeurs) du modèle, à l’exception toutefois des nœuds hydrologiques.
warning
Un nœud ne peut accueillir au plus qu’une seule liaison uninodale ou une seule singularité.
Les conditions limites disponibles sont les suivantes :
note
Pour plus de précisions, se reporter au chapitre Gestion des données hydrologiques et hydro climatiques
Cette courbe peut être définie dans la fenêtre de l’objet ou via un fichier externe. Si l’option cyclic est cochée, la courbe est répétée cycliquement.
Il faut pour cela définir une condition à la limite de type z(q) dans l’élément Model connection du modèle 1 (la courbe z(q) doit être définie par l’utilisateur) et une condition à la limite de type hydrograph dans l’élément Model connection du modèle 2.